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Saint Éloi Patron des mécaniciens

Dernière mise à jour : 2 déc. 2021

Le saviez-vous ? Derrière beaucoup de coutumes, usages, traditions et expressions militaires se cachent bien souvent des anecdotes insolites, amusantes ou historiques. Alors pour étoffer votre culture générale et briller le matin devant vos collègues à la machine à café, plongez-vous dans notre rubrique du mercredi. Aujourd’hui, la rédaction propose de vous raconter l’histoire de l’un des saints patrons que l’on retrouve au sein des armées : saint Éloi.


Il est le saint patron des mécaniciens de l’armée de l’Air et du personnel de l'arme du Matériel de l'armée de Terre : saint Eloi. Mais qui est-il et pourquoi le fête-t-on le 1er décembre ?

Contrairement à sainte Barbe, sainte patronne des artilleurs et autres sapeurs, saint Éloi n’a pas eu une fin atroce digne d’une tragédie grecque. Il est même parvenu aux plus hautes fonctions disponibles au VIe et VIIe siècle, sans meurtres et complots, grâce à son intégrité, sa générosité et son honnêteté.

Éloi est né vers 588 près de Limoges dans


une famille relativement aisée qui possède des domaines et des mines d’or dans le Sud-Ouest de la France. Ses parents le placent en apprentissage chez un orfèvre réputé, Abbon, qui fabriquait la monnaie. Quelques années plus tard, Éloi vient à Paris et entre au service de Bobbon.Cet orfèvre est chargé par Clotaire II, alors roi des Francs, de fabriquer un trône en or et Éloi est désigné pour répondre à cette demande. Avec l’or fourni par le souverain, notre cher Éloi ne fabrique pas un, mais deux trônes ! La qualité de son art et surtout son honnêteté séduisent Clotaire qui le nomme illico ministre et conseiller et lui confie la frappe de la monnaie. Parallèlement, Éloi continue à pratiquer sa passion d’orfèvre et réalise un grand nombre de chefs-d’œuvre d'art sacré et funéraire.


À la mort de Dagobert 1er, fils de Clotaire II, Éloi entre dans les ordres et est nommé évêque de Noyon en 641. Il tente alors d’évangéliser les païens des Flandres, sans grand succès. Jusqu’à sa mort, le 1er décembre 659, il fonde un couvent à Paris et nombre de monastères vers Limoges et en Flandres.


Honnêteté et intégrité font de lui un saint très populaire. De nombreuses corporations le tiennent pour saint patron, tels que les orfèvres, joailliers, et maréchaux-ferrants. Son habilité et son dévouement sans faille en ont logiquement fait le saint patron des mécaniciens de l’armée de l’Air et du Matériel.


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